Boat Peter Hughes - "Sky Dancer"
Go there Direct with Peter Hughes
Flights to Quito or Guyaquil via Madrid or Amsterdam
Time Zone -5h
Best period All year. Whale Shark season from june to oct.
Better visibility otherwise
Type of dives in the blue ; on the reefs
Highlights Sharks, dolphins, sea lions, land visits, wildlife density
weak points no colors, visibility
Other card -
Film / Photos yes / yes
Commentaires BMPP

Commentaire du 29/06/07 : 

Deuxième voyage aux Galapagos, 3 ans après une première expérience totalement réussie. Croisière sur le Sky Dancer de 10 jours, sachant que c’est la dernière année que cette durée est possible. A partir de 2008, elle ne pourra pas dépasser 7 jours, suite à une nouvelle réglementation. 

Connaissant le bateau, j’ai décidé de passer en direct. J’ai donc réservé le bateau, les vols et les hôtels via le site de Peter Hughes. Le tout payé en $, ce qui allège pas mal la facture, même si elle reste élevée. Mon agence de voyage m’a trouvé un vol Ibéria à partir de Madrid, ce qui a l’avantage d’être plus direct que les vols KLM, et donc plus courts, à prix quasi identiques. Le vol Paris-Madrid est donc suivi du vol Madrid-Quito. Les avions sont corrects(A340 un peu ancien à l’aller, quasi neuf au retour), mais pas de VOD en classe économique, ce qui sur un vol de 10h30 est un peu dommage. Les repas sont corrects, le personnel navigant assez sympa. Pas de soucis à l’enregistrement, ni à Paris, ni en Equateur au retour, pour mon sac de 27kg. 

Arrivé à Quito, la navette de l’hôtel m’attendait, et 30mn après, je suis dans ma chambre au Mercure, au centre ville. Un message m’attend déjà, précisant l’heure de départ du lendemain pour les Galapagos, et où récupérer mon billet. Petite visite autour de l’hôtel, mais étant arrivé tard, il fait déjà nuit. Quito est une ville sympa à visiter, notamment le quartier historique (mais pas de nuit). Attention au souffle, elle est située à plus de 1800m d’altitude. De même, il est possible de grimper dans la journée sur le haut volcan voisin dominant la ville à plus de 5000m. Le lendemain, navette pour l’aéroport, récupération des billets, et envol à destination de Beltra via un stop à Guayaquil (environ 2h de vol). 

Arrivé à Beltra, nous sommes récupérés par Jaime, le guide du Sky Dancer, et nous embarquons à bord du bateau. Du à un problème technique de l’avion à Guayaquil, nous sommes arrivés tard, donc la plongée de réadaptation n’aura lieu que le lendemain matin. Pas de quoi se plaindre, elle aura lieu avec une bande d’une douzaine de lions de mer qui n’arrêteront pas de faire les zouaves tout au long de la plongée ! Compte tenu du changement de réglementation et des demandes des plongeurs, le circuit proposé est plus direct qu’il y a trois ans, puisque nous irons en ligne directe vers Wolfe et Darwin, ou nous resterons environ 5 jours. 

A ma connaissance, il y aurait deux époques plus favorables que d’autres pour cette destination : d’après un couple rencontré à bord, la visibilité fin décembre était nettement meilleure que celle de juin. Et bien sur, la période juin-septembre, qui est la période requin baleine sur Darwin. Mais le bateau est plein en général 12 mois à l'avance, alors s'y prendre tôt pour partir à cette période. 

A ce propos, je pense que les Galapagos sont l’un des endroits, ou peut être même le seul endroit où l’on peut voir en plongée autant de requins baleines adultes d’un tel gabarit. Alors que nous étions à peine au tout début de saison, j’ai croisé une douzaine de « The Big Senior », le plus petit faisant 8m, le plus gros frôlant à mon avis les 14m (voire plus...). Et comme on les frôlait, il a été suuuuuper difficile de se retenir de ne pas les caresser !!!! 

Côté marteaux, la visibilité rend quasiment impossible la vision un banc dans sa totalité, mais il est évident qu’il y en a des centaines, voire plus. Sur chaque immersion à Darwin, on ne pouvait pas ne pas en voir au minimum 30 à 50 requins par plongée. Mais ils sont très craintifs, alors les photographes devront être patients, mais sur le nombre, il y en aura fatalement quelques uns qui s’approcheront de très près. Il ne faut pas occulter tout le reste, la densité extrême en poisson, et les surprises toujours possibles avec le gros. Sur Darwin, nous rencontrerons à de nombreuses reprises des Dauphins en plongée, parfois de manière fugitive, parfois moins… ;-) . 

Tout à une fin, retour à Baltra (les autres aéroports sont en réparation), et je débarque à Guayaquil, visite d’une journée (par une forte chaleur humide). Puis le lendemain, retour vers l’Europe. Certains des passagers avaient été débarqués à Santa Cruz et sont restés 3 ou quatre jours de plus dans un hôtel sympa dans une mangrove, à deux pas de la réserve de tortues géantes de l’ile. 

Entre chaque plongée, selon la localisation du bateau, des visites terrestres sont proposées, afin d’aller voir les animaux endémiques des îles, tels les Pingouins, les Iguanes marins, Lions de Mer, etc.. A cet égard, j’ai trouvé les visites moins intéressantes qu’il y a trois ans, du fait de notre circuit différent, donc ne pas hésiter à rester à Santa Cruz pour aller sur les sites des Fous à Pattes Bleus ou des Albatros. 

Pour moi, les Galapagos sont un endroit unique au monde, avec une densité et une diversité de faune de mer froide et de mer chaude, sur terre ou en plongée, qui je pense, ne se trouve dans aucun autre endroit au monde. A cette époque, la température de l’eau se situait à 20° sur les iles centrales, et à 23.5° sur Darwin et Wolfe, avec une thermocline à 15m / 22°. Parfois des courants forts, notamment la dernière plongée sur Wolfe (mais quelle plongée…). Sur Darwin, autour de la thermocline, j’ai expérimenté des mini-courants verticaux (ex de 18 à 12m en 2s), alors attention aux oreilles et à la flottabilité. J’étais en semi-étanche. 

A Wolfe et Darwin, on nous a donné une balise à activer en cas de dérive trop important en dehors des sites de plongées. En moyenne, 2/3 plongées par jour sur les îles centrales. Sur Darwin, 2 le matin (8h et 11h), 2 l’après midi(14h et 16h). Nitrox à bord, mais en panne pour cette croisière. Le principe sous l’eau est de plonger en palanquée, et au fur et à mesure de la plongée, de se choisir un ou des binômes ou de rester avec le guide. J’ai rarement dépassé les 25m, voire les 20m. 50mn de plongée en moyenne. 

Contrairement à il y a trois ans, nous avons eut plus d’autres bateaux durant nos plongées à Darwin. Ce qui n‘est pas franchement trop dérangeant, car deux palanquées peuvent être à 20m l’une de l’autre, et ne pas se voir. De plus les bateaux, apparemment, se synchronisent. Une présence permanente sur ces iles n’est pas un mal non plus, car malheureusement, la pression de la pêche est forte même dans ce sanctuaire, et on frémit à l’idée des ravages qu’un bateau de pêche pourrait faire dans ces lieux. La réserve marine s’étend à 40mn des côtes, mais il est évident que la contrebande sévit, notamment pour les ailerons de requins. 

A ma connaissance, seuls la Polynésie et les Cocos peuvent se hisser à la hauteur des Galapagos en terme de spectacle animalier (ou Truk dans un registre différent). Mais pas de la même manière. Alors bien sur, les amateurs de bio seront frustrés, ainsi que les amoureux de la lumière, du beau corail, etc. Mais on ne va pas aux Galapagos pour ça. Comme toutes les plongées avec du gros, il faut de la chance. Même là bas. A la même époque, il y a trois ans, je n'avais pas fait exactement les même plongées. A Darwin, les plongées se font toujours sur le même spot. Alors évidemment, si les animaux n'étaient pas là, ce serait un peu répétitif. 

Pour le bateau, rien à dire : super confort, équipage aux petits soins, serviettes et douche chaudes en revenant à bord. Petits gateaux tout chauds à la sortie de chaque plongée... Autres passagers très sympathiques, ayant pour certains énormément plongés.

Conclusion : Une destination exceptionnelle,