Premièrement,
en
terme d’information et
conseil, la communication directe avec des clubs
permet :
- une
connaissance plus fine qu’avec un TO de l’environnement avant le
départ :
transport, température, matériel, « le
centre n’a pas été touché par le tremblement de terre »,
« vu des requins marteaux il y a
quinze
jours »;
- un
meilleur suivi par des acteurs réellement impliqués, par exemple pour
la prise
en compte d’une location de matériel ou pour le respect éventuel de
l’équilibre
débutants/confirmés ;
- un
échange plus rapidement amical, surtout en amenant des produits
français à nos
compatriotes sevrés, avec une impression très agréable
d’arriver en
terrain connu ;
- un
planning adaptable avant et pendant avec par exemple les
plongées non
effectuées parfois non payées ;
- d’intégrer
la gestion des transferts. En
cas de difficultés, par exemple pour aller jusqu’à Alor
avec les compagnies indonésiennes, c’est de toute façon le club (qui
effectue
déjà les réservations des billets intérieurs) et non le TO qui
interviendrait.
Deuxièmement,
en
terme de référencement, des
clubs dont les prestations sont régulièrement qualifiées
d’irréprochables par
les plongeurs ont une meilleure écoute que d’autres clubs plus
« installés » et à la clientèle majoritaire de TO.
Est-ce que les
procédures de sélection et de vérification des TO constituent une
meilleure
garantie de qualité de prestations que dix comptes rendus successifs
positifs ? Constatons qu’une majorité des plongeurs partant en
Indonésie
ont un niveau d’information suffisant pour effectuer eux-mêmes leur
sélection.
Enfin,
troisièmement,
les économies engendrées par une organisation individuelle sont non
négligeables (par exemple une semaine supplémentaire sur trois passés à
Bali).
Un TO précise dans le magazine Plongeur (jan/fév 2009, p 10) :
« Le client est persuadé qu’avec
internet, il
économise. C’est oublier qu’il va payer le prix en devise, avec des
frais de
banque (environ 5 %) et de règlement par carte bancaire, le tout sans
aucune
garantie financière locale ». Sur huit clubs avec
lesquels j’ai plongé
après des contacts par internet, je n’ai jamais rencontré cette
situation.
Ainsi ma réaction à l’égard des TO n’est pas tirée par une avarice, de toute façon incongrue lorsque l’on souhaite plonger dans des spots d’exceptions, mais par constat de carences mis en relief par des contacts directs avec des responsables de club.
« Le pot de fer proposa au pot de terre un
voyage (…)
Si
quelque matière dure vous menace d’aventure,
entre deux je passerai, et du coup vous sauverai
Cette
offre le persuade. Pot de fer son camarade se
met droit à ses côtés.
Mes
gens s’en vont à trois pieds, clopin-clopant comme
ils peuvent, l’un contre l’autre jetés au moindre hoquet qu’ils
trouvent.
Le
pot de terre en souffre ; il n’eut pas fait
cent pas que par son compagnon il fut mis en éclats, sans qu’il eût
lieu de se
plaindre.
Ne
nous associons qu’avec que nos égaux. Ou bien il
nous faudra craindre le destin d’un de ces pots. »
(c)2008-2010 All rights reserved